Sol Draconi

Un matin frais, en forêt de Teldrassil, la brise soulève quelques feuilles tombées la veille au pied d'un merisier, dans les rayons naissant du soleil. Ca sent bon l'humus et les oisillons d'un couple de piaf piaillent sur une branche de l'arbre comme s'ils saluaient le retour de la lumière bienfaitrice et réchauffante du jour. Des écureuils s'ébattent joyeusement dans la frondaison manquant de peu de tomber, mais se rattrappant à chaque fois comme par magie aux branchages. Le silence de la nuit laisse place peu à peu au léger souffle du vent et aux craquements du bois des arbres, ces derniers, témoins de tant de naissances et de morts. Dans une continuité toute naturelle, l'écorce du merisier semble respirer et se meut en un mouvement qui laisse apparaitre une fente dans le tronc qui s'élargit peu à peu. Du coeur de l'arbre une forme humanoïde s'extirpe et choit sur la mousse verte et douce de la foret. Allongé sur le dos, j'ouvre les yeux et j'entrevois le ciel bleu azur au mileu des feuilles. Tous les habitants de la forêt se taisent puis entonnent de concert la merveilleuse mélodie de la vie, comme pour fêter ma présence, ma rennaissance, ou le reveil d'un elfe qui dormait sur le ventre de sa mère : la nature.

Magnifique!

c joli, ca donne envie de ce promene ton message, vivement ce week end que je retrouve ma campagne mes oiseau et mes fleurs.

Quelle triste nouvelle...
Je me promenais aux milieux de mes frères les arbres d'ashenvale, balade buccolique mais néanmoins digestive de l'après midi, quand au détour d'un bosquet j'entendis comme une complainte.
Je tendis l'oreille (certains diront que les oreilles de mon peuple n'ont pas besoin d'être tendues pour trainer) et me laissait guider par la lancinante mélodie. Plus j'avançait somnenbulant, plus mon malaise grandissait craignant ce que j'allait bien pouvoir découvrir.
Je m'aperçu alors que mes pas me dirigeaient à travers les forêts tortueuses de Gangrebois, région autrefois si paisible et harmonieuse.
Quelle triste constat de voir par mes yeux les méfaits d'une corruption se propageant dans ces lieux. La nature tout entière me communiquait sa détresse, son désaroit face à cette engence.
Pourquoi les satyres Jadefeu avaient fait de ce bois le théâtre de leurs expériences pyrotechniques ?
Pourquoi le conseil des ombres en avait fait leur camps retranché à Jaedenar ?
Pourquoi même mes semblables les ursidés étaient devenus ces entités maléfiques sans cesse avides de sang ?
Devant la tristesse de cet état de fait, mon role de gardien de la nature m'obligeait à réagir. Je décidais de faire la lumière sur ces sombres événements et me jurais dans mon fort intérieur que l'équilibre de notre mère la nature serait respecté, même au prix de mon existence dévouée à sa cause.

Sublime ,continue

Immortel
Ce reve pour tout être, cette promesse d'éternité, ce don que l'on croyait pour toujours acquis nous a été enlevé. Nous qui croyons avoir été choisi par les dieux pour être les témoins des âges, nous voila réduit à une existance. Les elfes, mon peuple sylvestre, nous qui croyions en la péreinité de toutes chose, nous qui comme le soleil et les saisons vivions un cycle sans début et sans fin, nous voila confronté à l'achèvement. Prendre la mesure que l'on va connaitre un crépuscule sans aube reste philosophiquement très dur à apréhender. Très dur à accepter aussi.
Cependant, cette conscience d'un soi maintenant éphémère me pousse à passer d'un role de témoin à un rôle d'acteur. Nous devons désormais sortir de nos rêves d'émeraudes pour prendre pleinement part à l'action de ce monde. Notre éternité n'a plus de sens dans un Azéroth déchiré, notre mortalité nous force à agir pour rétablir l'équilibre de notre mère la Nature malmenée.

soldraconi, j'ai l'honneur de vous faire maître poete de la guilde eclat de lunecontinu ainsi

+1 pour le maitre des poemes...Stupefiant et prennant !

Je me souviens d'un lieu idyllique dont mes parents jadis me contaient la beauté chatoyante et la quiétude. Ces souvenirs qui me reviennent puisent existance à une époque où la première guerre n'avait pas encore eu lieu, c'est dire si j'ai bonne mémoire. C'était l'époque où les miroirs de Darnassus ne reflétaient pas encore sur mon visage d'elfe la fuite du temps.
En cette contrée je n'avais jamais foulé le sol, mais la description que me brodait ma mère le soir pour que je trouve le sommeil imprimait sur mes rêves la vision d'une terre si harmonieuse. Mon père, lui, m'énumérait avec enthousiasme les essences d'arbres et les petits animaux facétieux que l'on pouvait rencontrer là-bas au détour d'un bosquet. Le nom de cet endroit peuplé par nos cousins Hauts-elfes raisonnait dans mon esprit comme une ode à la douceur de la vie, avec pour écho l'équilibre de toute chose, la place juste dans ce monde pour toute entité.

Quel'Thalas...

Ces mots tellement synonymes de plénitude...
Je me revois à présent prennant la route de ces contrées, rempli de curiosité et de joie à l'idée d'affronter mes rêves d'enfance.
J'avais vaguement entendu parler de troubles qui s'y produisaient, mais je n'y prêtais guère attention tant les conversations de tavernes sont sujettes à élucubrations diverses. Peut-être voulais-je ne pas briser mes illusions malgré ce que me rapportais les gens à propos de ce qu'ils appelaient les Maleterres.

Les Maleterres...

Ou le mauvais rêve.
Là je fut perdu, désorienté, interdit. Devant ce paysage tout en rupture, en pourrissure et en désolation, mon paradis spirituel s'effondra et je perdis pieds.
Comment une telle abomination pouvait-elle exister ? Quelle désillusion. J'aurais pu être déçu face à des souvenirs trompeurs, mais là il s'agissait d'un univers que je n'aurais pu imaginer même au plus profond des abysses de mes cauchemards.
Par quel phénomène ces vallées fleurissantes avaient pu se transformer en chaudron du chaos et de nihilisme. Ici avait pris racine le dénie de toute chose, ici, l'équilibre n'avait pas droit de citer.
Ici était le règne de la noirceur indélébile de la pire des engence, ici dominait sans partage le fléau.

Le fléau...

Un parfait non-sens devant les mécanismes de la vie. La mort pour nous est la possibilité de renaissance, elle engendre la vie. Le bois mort donne naissance à la fourmilière qui nourrit les petits mamifères qui nourrit les gros.
Mais là...La non-mort, abusdité abjecte qui ne promet que souffrance sans rédemption. Dans quel dessein prennent place ce genre d'abomination.

Je me décidais alors à joindre l'aube d'argent pour percer ces mystères insondables qui parcourent ces terres ravagées.

Magnifique encore une fois!!! Ne t'arrête pas l'ami,tu dois avoir lu les livre de warcraft toi.Sinon Fais-le!!!C'est superbe tes aventure,peut etre que si tu les lies un jours et en fait une aventure de plusieurs page tu pourras poster ca sur judgehype!c'est du haut niveau Poéte!bravo!

les chemins de ton passe sont le chemin de mon avenirs car quitte a vouloir d un futur, je veux qu il te ressemble je t aime solinou et encore felicitation

Petit poème elfe :

Sére avánie fealya íre nessa lye né
Coa á sure yasse elye cenuva sére.
Istalye to, an lye enge erya tanome.
Lyenna quetin sa háya lá tindómesse.
Ananta ilquo menar ta anhaira.
Hiruvalyes i mordossen endelyo.

Peut être qu'un jopur je reviendrais t'écouter le citer du plus haut sommet du mont hyjal.......

Hola un ami RPeur !

Content de ne pas être le seul j'aime ta façon d'écrire et ton vocabulaire riche embellit tes textes

Je serai heureux qu'on en parle et qu'on confronte nos BGs pour peut etre inventer une rencontre de nos personnages ! (pas a moureuse hein !)

Merci pour ce petit moment d'imaginaire très sympa

Continue j'attend les péripéties de ton druide avec impatience ^^

yopla est fan de toi sol !!!! mdr

Fan de ses aventure

Ce soir je reviens fourbu à mon foyer. La journée a été particulièrement longue, je dois bien le reconnaitre.

Même si je ne séjourne que rarement longtemps dans ma clairière près de Darnassus, l'accueil emprun d'espièglerie que me réservent mes petits camarades écureuils, hirondelles et papillons (entre autres), me réchauffe le coeur. Même cette famille de hérissons avec qui j'avais fait douloureusement connaisance il y quelques semainesétait là, chantant mon retour. Chant que nos amis Nains et Humains prendraient pour des piallements sans but, malheureusement pour eux.

Je délace une à une les pièces de mon armure, tout en les auscultant minutieusement pour prévoir les reprises ici ou là comme autant de témoignages de ces lames qui envoulaient à mon corps. En remerciement, j'offre à mon armure un bain à l'eau de pluie infusée à l'églantine pour l'assouplir et l'assainir de tout les projections de liquides corporels divers qu'elle avait pu subir.

Par la grace d'Elune ces liquides n'étaient pas les miens, mais ceux de ces horribles créatures à la peaux verte avec qui l'ont avait eu maille à partir. Ce voyage jusque dans les hauteurs du mont blackrock ne m'avait heureusement pas laissé trop de sequelles physiques, mais mon âme reste marqué du sceau de la noirceur de ce lieu lugubre. L'idée de visiter une caverne ne m'enchantait guère, mais alors si c'était pour tomber nez à nez avec des orcs, imaginez mon malaise.

Bref je préfèrais chasser de mon esprits ces réminiscences désagréables et tout en faisant sécher mon armure sur une branche, je me rappelais une réflexion qui a elle seule valorisait ce périple.
Cette idée m'était venue chemin faisant quand nous étions avec mes camarades en train de parcourir les plaines des gorges du vent brulant. Je m'était juré sur le moment de tenter le coup, pour voir...

Alors que je cherchais une trace de vie dans ces décors secs et stériles, je faillis poser le pieds sur un bouton aux couleur vives et chaudes : une fleur de feu. Ses pétales semblables à de petites flammes dansaient, ondulant sous la brise étouffante de cet endroit.

Cette vision contrastait avec les contrées immaculées et froide que l'on venait de traverser en Khaz Modan, ses manteaux neigeux sur les arbres et ses lacs gelés.
"Ses lacs gelées...,humm..." c'est à ce moment là que l'idée germa, l'idée qui fut mon obssesion tout au long de notre aventure, l'idée qui me faisait redoubler de courage face aux monstres souterrains de BlackRock par l'envie de m'y essayer.

"Et si je faisais des leurres et des appats pour la pêche en Khaz Modan avec des fleurs de feu...".

Plus j'y songe, pendant que je sort de mon sac à dos les quelques fleurs de feu que j'ai cueilli pour les disposer sur ma table d'alchimie(un roc de granit plat), et plus cela me parait une évidence. Comment les poissons des lacs froids tout de bleu pourraient resister à un appat aux couleurs chaudes et chatoyantes.

"Par la barbe de Malfurion, demain sera une journée de pêche ou ne sera pas."
Je pense aux préparatifs, au matériel à emporter, à la route à emprunter et aux gens que je m'étais promis de saluer à l'ocassion à Karanos.
Mais pour l'heure je dois me reposer car les journées de pêche commencent tôt. La récompense en vaut la peine : contempler l'aurore dans le calme apaisant du paysage de neige, voir les rayons irridescents de l'astre solaire naitrent entre les montagnes et se réfléchir sur l'onde paisible, voir les habitants du lieu se réveiller comme les lapins qui goutent l'air frais de leur museau frétillant. le nouveau jour est une
renaissance de ce qui m'entoure.

A présent je m'endors sur ma couche de feuille et de mousse, mon corps se détend mon esprit vagabonde entre les moments du jour achevé et celui de demain, mon conscience se diluant, flottant entre ma vie d'hier et celle à venir.

Hummmm....... je savoure /clap Missieur Soldra =)

A mon ami.

Souvent je rêve d'une course folle à travers une chênaie que je découvre à chaque pas. Tantôt aveuglé par la lumière d'une clairière, tantôt plissant les yeux dans l'oscurité d'un sous-bois je continue l'avancé.

Autant d'ornières enjambées comme autant d'obstacles évités mettent ma progression à rude épreuve. Ces difficultés arrivent parfois sans prévenir et me jettent à terre, parfois je les aperçoie à l'avance et je les aniticipe par une contorsion adroite ou un déhanché à gauche. Mais je me suis toujours relevé jusqu'à présent et j'ai continué ma route.

Dans ce songe qui peut paraître sans queue ni tête je me vois courrir, encore courrir, vers un objectif que je ressens plus que je ne perçois. Mais cette course échevelé est aussi une fuite en avant. Je me sais pisté, talonné, traqué par une chose insidueuse, abstraite à la silhouette floue.

J'ai mis du temps à comprendre que ce rêve représente ma place dans l'espace temps, que cette course est l'existence semé d'embûches, que la créature qui me poursuit est le passé qui me menace de sa nostalgie envahissante.

Aussi j'ai souvent partagé ma course avec des compagnons d'aventures et ensembles nous avons bravé les dangers de la forêt, de la vie. Nos trajectoires divergent, s'éloignent puis se rapprochent au gré des fourrés ou des bosquets. Beaucoup de souvenirs attachants ponctuent nos routes communes et resteront dans ma mémoire aussi longtemps que la lumière traversera la frondaison des arbres.

Aujourd'hui ma chevauché ralentie, puis je m'arrête pour regarder le chemin parcouru.
Je me retourne et je distingue la silhouette amicale, les traits familier de celui avec qui mon aventure ne serait pas celle qu'elle a été. Il est arrété lui aussi et ne fait pas mine de poursuivre le chemin. Il me salue chaleureusement et je me sens ébranlé par une vague d'images en noir et blanc de nos moments partagés et de paroles absurdes que nous seuls pouvions comprendre. La vie fait qu'on oublie la racine qui vous a fait trébuché mais pas la main qui vous a relevé.

Aujourd'hui je fais mes adieux à Calvin qui décide de ne plus marcher à nos cotés.

Je dois repartir, je le sens, le passé m'envelloppe déja de sa nostalgie insupportable...

trop beau!! chapeau!! faudrait m'apprendre ^^

Et bien ç'est Magnifique, c'est trise c'est un adieu....*verse une petite larme*